Attention ! le patrimoine historique privé est aussi inventorié. Respectez les propriétés privées. N'empruntez que des chemins ouverts au public.
Patrimoine culturel
Le patrimoine de Miribel est très riche. Sur cette page, vous trouverez une carte assez exhaustive le recensant, ainsi qu'une petite sélection de 20 sites à ne pas manquer.
Carte interactive du patrimoine
Patrimoine Miribelain : TOP 20 des sites à voir
De quoi agrémenter vos balades à Miribel...
« Faire route à pieds, par un beau temps dans un beau pays sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable. Voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût »
J. J. ROUSSEAU
Notre Dame du Château
L'emplacement était occupé par l'ancien château fort de Miribel, datant
de l'an Mil et détruit en 1595. C’est le Curé Charpenay qui eut l’idée d’ériger
cette statue monumentale de la vierge à la place de l’ancien château fort qui
défendait autrefois la seigneurie. Le monument fut inauguré le 28 août 1866. Le
curé Guillon raconte qu’il a fallu dix-huit mois pour l’ériger. Sa construction à
plusieurs étages en pyramide est très originale et lui donne un style «
oriental », comme Louis Guillon aimait le dire. La vierge mesure selon les dire
trois fois l’originale. Elle sort des ateliers Baud et Penel à Lyon, où elle
fut coulée. Elle fut amenée de Voiron à Miribel grâce à une vingtaine de paires
de bœufs. Quant à la chapelle, elle ne fut construite qu’en 1899, sur
décision du curé Meyer. Elle a déjà connu plusieurs transformations et a perdu
son clocher. Elle fut restaurée au tout début des années 1920 car la première
toiture n’avait pas résisté. L’ensemble est illuminé la nuit depuis le milieu
des années 1960. Un beau paysage attend le visiteur au sommet.
La Chapelle de l'Alumnat
La chapelle de l'Alumnat faisait partie d'un ensemble de bâtiments ayant accueilli un séminaire entre 1884 et 1970. Elle fut inaugurée en 1903 et est dédiée à Saint Antoine de Padoue et à Notre Dame du Rosaire. Elle abrite un orgue malheureusement hors service et de beaux vitraux représentant entre autres les autres alumnats de l'ordre des assomptionnistes qui étaient à la tête de cette institution. Dans le fond de la chapelle, se trouve le gisant de Saint Florent. Pendant la seconde guerre mondiale, Gilles Jacob, qui fut président du festival de Cannes est venu s'y cacher des nazis. Lors d'une descente de la milice, l'orgue lui a servi de cachette. La scène fut racontée à son ami réalisateur Louis Malle qui l'adapta dans le film Au revoir les enfants. Le séminaire a fermé au début des années 1970 et fut occupé par une maison de retraite depuis délocalisée. La commune n'est restée propriétaire que de la chapelle. Aujourd'hui, la chapelle est un espace culturel dans lequel se déroulent concerts et expositions.
Le Trou du Loup
La forêt était jusqu’au milieu du XIXe siècle peuplée de loups qui ont été l'objet de nombreuses battues. Une autre origine est probable : fut un temps, quand deux personnes s’étaient mariées, étaient rentrées de leur voyage de noce et que le mari venait habiter chez sa femme, la première nuit, les mariés devaient dormir dans une sorte de hutte en branches que leurs voisins avaient construite pendant leur voyage. L’homme qui arrivait chez sa femme était alors appelé « loup ». Peut-être ont-ils été contraints de dormir dans cette grotte ? On dit également que la fille du châtelain y venait au rendez-vous. La caverne étant proche de la colline du château, il aurait donc été facile de s’y rendre sans se faire remarquer. On raconte aussi qu’un habitant de Miribel, qui voulait donner un tombeau à son cheval eut l’idée d'y déposer sa dépouille. En quelques jours le cheval fut dévoré par les animaux des alentours et presque personne n’eut le temps de se plaindre de cette idée. Une légende raconte qu’un souterrain reliait le château à cette grotte…
L'église
Une ancienne église avait été bâtie au Moyen-Age, mais en 1874 le conseil de fabrique (qui gérait les biens de la paroisse) a reconnu la nécessité d'en faire reconstruire une nouvelle. L’ancienne église était entourée du cimetière du village. Il arrive par ailleurs que lors de travaux des ossements soient découverts. En 1879, une grande partie des travaux avaient déjà été réalisés, cependant, les estimations fixées au départ étaient largement dépassées. Les entrepreneurs menacèrent d’arrêter les travaux. Les travaux reprirent, mais l’église ne fut jamais terminée, la pointe du clocher ne fut jamais construite. Le curé de Miribel a longtemps dû supporter les railleries de ses confrères concernant ce clocher : pour beaucoup, il ressemblait davantage à la couverture d’un pigeonnier. C’est pour y mettre fin qu’on installa une croix à son sommet.
Le Pont de Pierre Chave
Le pont de Pierre Chave est aussi appelé « Tourniquet du pont de Pierre Chave », sa configuration routière est surprenante et extrêmement rare. Il est situé sur la route départementale reliant Saint Aupre à Miribel et est une des « portes » du territoire miribelain. Les origines de ce passage sont lointaines : c’est un « De Miribel », Amédée de son prénom, qui en 1431 fit percer la roche du « poys » pour y faire passer une toute nouvelle route. Cependant, la route n’existait pas encore dans sa configuration actuelle. C’est au milieu du XIXe siècle que, pour réduire la pente, on décida d’édifier un pont entre les deux rochers du passage. Le tablier fut posé en 1886. L’ancienne route, qui existe toujours, a été délaissée au profit de ce nouveau passage qui a permis de réduire la pente de 14 à 7%. Le mot "Pierre Chave" provient de la nature de la roche, "chauve".
Les Pierres druidiques
Les pierres druidiques font partie des mystères que personne ne résoudra jamais. A Miribel, nous comptons six pierres druidiques (la pierre à cupules, à sacrifices, du Neyset, la pierre Aiguë, de Lentillère et du Perron) et une pierre toute proche située sur Merlas (la pierre à Mata). Ces pierres sont la plupart des blocs erratiques, ils ont été amenés par les glaciers. Nul ne sait s'ils ont effectivement servi à nos ancêtres préhistoriques. Leurs formes et leurs dispositions peuvent en tout cas le laisser penser. La plus célèbre, est la pierre à Mata. Elle aurait (comme d'autres) été un lieu de sacrifice (matar = tuer). Jusqu'au début du XXe siècle, les gens venaient y prier pour demander fertilité et amour. Pour compléter la prière, il fallait boire l'eau d'une source située à proximité. Certains essayent d'y emmener leur coup de cœur pour tenter de forcer le destin...
L'oratoire de la Séverine
Les croix
La Chapelle de Saint Roch
Comme l’indique le cartouche de la clef de voûte de la chapelle, celle-ci a été construite en 1631. Les habitants de Miribel avaient fait le vœu de la contruire si la prière faite pour épargner le village de la peste était exhaussée. Il en fut ainsi. Dans les années 1628 à 1630, la peste a décimé la région. De nombreuses villes ont enduré cette épidémie qui ne s’est jamais propagée jusqu’à Miribel. A Miribel, une autre croix légèrement postérieure est dédiée à Saint Roch sur le chemin menant à la Pierre à Mata. Un vœu identique avait été formulé au Pont-de-Beauvoisin. La chapelle possède un petit clocher et une petite cloche qu’il est possible de faire sonner avec une corde. Cette cloche a été donnée par Madeleine Divat en 1842, qui est aussi la marraine de la grosse cloche de l’église. Sur la façade avant, on remarque l’inscription IHSMA, abréviation du grec qui signifie Jésus Marie. La vogue de Saint Roch avait lieu chaque dimanche suivant le 15 août et prit fin dans les années 1950.
Le Col des 1000 martyrs
La rue des balcons
Le caveau inachevé
La grotte des réfractaires
Pendant la Deuxième Guerre
mondiale, de nombreux jeunes étaient réquisitionnés pour aller travailler en
Allemagne dans le cadre du STO, service du travail obligatoire. Ceux qui s’y
refusaient, les réfractaires, étaient activement recherchés. Henri DEZEMPTE et Lucien GRIVOLLET dont les familles habitaient les hameaux
de Saint Roch et de la Grassetière se sont cachés dans cette grotte pour y échapper. C'est le garde champêtre qui allait les ravitailler, en prenant toujours soin de prendre un chemin différent pour s'y rendre.
La petite cavité est en forme arrondie et est jonchée de pierres plates qu’ils plaçaient sur la paroi pour refermer l’entrée et ainsi être plus à l’abri.
La Pierre des lépreux
Située près du hameau de la Combe, cette étendue rocheuse plane est connue à Miribel comme étant le vestige de l’habitat d’un lépreux. Cette maladie qui sévit jusqu’au XVIIe siècle dans la région était incurable et extrêmement contagieuse, c’est pour cela que les malades vivaient isolés du reste de la population. D’après la légende on venait apporter de la nourriture au malade dans un récipient fixé au bout d’une longue perche. Il n’y a aucune preuve écrite de l’existence de ces lieux à Miribel, mais leur présence est attestée dans d’autres communes aux alentours comme à Saint-Etienne-de-Crossey. Au centre de la pierre est gravé le monogramme du Christ (IHS , abréviation de « Jésus » en Grec).