"Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !"
Chant des allobroges, Hymne savoyard
Pour tout connaître de l'histoire de notre village.
Sur les traces de nos ancêtres les gros poissons
Sur les traces de nos ancêtres préhistoriques
Pour tout savoir sur nos ancêtres les Gaulois
"Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !"
Chant des allobroges, Hymne savoyard
"Allobroges" signifierait "peuple venu d'ailleurs". Les allobroges étaient un peuple gaulois comme les autres. Ils étaient entourés d'autres grands peuples comme les Voconces (Drôme), les Eduens (Bourgogne), les Arvernes, les Séquanes (Ain) et les Helvètes (Suisse). En 121 av. J.-C., les Allobroges furent vaincus par le consul romain Quintus Fabius Maximus. Malgré leur défaite face à Rome, les Allobroges conservèrent le droit de battre monnaie. Des révoltes eurent lieu jusqu'en 61 av. J.-C., date à laquelle ils furent définitivement soumis.
Pour tout savoir sur nos ancêtres les Delphino-savoyards
À la mort de Louis le Bègues en 879, le sud-est de la Gaule se sépara de l'Empire franc. En effet, après l'assemblée de Mantaille, le comte Boson, un parent de Charles le Chauve (roi de France) devint roi de Provence. Cette « dynastie » des Bosonides s’éteignit en 933 pour laisser place aux « Rodolphiens ». Ces rois se succédèrent jusqu'à la mort de Rodolphe III en 1032.
Auparavant, Brochard, l’archevêque de Vienne, avait reçu des terres en 1023, de la reine Hermangarde, épouse du roi Rodolphe III qui les avait elle-même reçues de son mari en 1011. Brochard inféoda ensuite cette province à deux seigneurs :
- Humbert aux Blanches Mains pour la partie nord, ce qui fut l'origine du comté de Savoie.
- Guigues le vieux, comte d'Albon, pour la partie sud, ce qui deviendra le Dauphiné.
Miribel était situé à la limite de ces deux provinces (côté Savoyard) et était donc une seigneurie très convoitée.
Catherine de Miribel, dernière de la lignée des « de Miribel » épousa un seigneur « de Robe ». C’est de cette façon (et par l’achat d’autres parts de successions) que la seigneurie de Miribel passa dans les mains de ces nobles. Jean Robe, qui fut nommé grand Chambellan par François Ier, mourut sans descendants aux alentours de 1540. Celui-ci avait rédigé un testament en faveur de la famille « de Thomassin ». Ceux-ci en restèrent seigneurs jusqu’en 1622, date à laquelle ils vendirent la seigneurie de Miribel aux « de Galle ». La famille « de Galle » la revendit aux Chartreux en 1639 qui y restèrent jusqu’à la Révolution.
Le Duc de Savoie avait pour but de relever le parti de la Ligue, le parti catholique et anti-protestant. Le château de Miribel fut assiégé par l’armée coalisée formée par les catholiques en mai 1592 et capitula rapidement. Le pouvoir royal a vite repris le dessus dans la région, et Miribel ainsi que les Echelles étaient un des derniers bastions de la Ligue. Le 8 juillet 1595, Lesdiguières, au service du Roi Henri IV, débuta le siège du château de Miribel qui dura quatre jours. 1000 hommes et 4 pièces d’artilleries furent nécessaires pour parvenir à leurs fins. Le château fut détruit et seules quelques ruines subsistèrent jusqu'au XVIIIe siècle.
Pour les révolutionnaires et les bâtisseurs
Le siècle passé
On sait encore peu de choses sur la période de la Seconde Guerre mondiale et la résistance à Miribel. Seuls quelques actes isolés ont pu être retracés. Miribel a été avant tout une terre d’accueil de réfugiés, des réfractaires au service du travail obligatoire, et de Juifs. Dans le document ci-après, vous trouverez le détail des épisodes de résistance à Miribel
Zoom sur un habitant de Miribel déporté à Dachau. René Bernardiniz aurait eu 100 ans en juillet 2022. Cet article a vocation à faire perdurer la mémoire de ces événements
Quelques ouvrages disponibles à la bibliothèque
L'abbé Guillon fut curé de Miribel. Son livre retrace sa connaissance du village et des différents hameaux.
Cet ouvrage est une référence sérieuse pour mieux connaître l'histoire de Miribel dans sa globalité.
L'ouvrage retrace la grande aventure que fut l'alimentation en eau courante à Miribel jusqu'en 1970.
L'ouvrage retrace l'histoire d'un télégraphe situé autrefois sur les hauteurs de Miribel.
L'ouvrage retrace l'histoire des douanes et de la contrebande le long de la frontière avec la Savoie
L'ouvrage retrace l'histoire du village pendant la Première Guerre mondiale.
L'ouvrage retrace l'histoire de l'Alumnat, de sa fondation en 1887, jusqu'à sa fermeture.
Miribel, Chartreuse, Dauphiné, Isère, consultez les plus de 130 ouvrages du fonds local de la bibliothèque municipale.
L'ouvrage fur rédigé en 1980 pour le centenaire de l'église. Il permet de connaître en détail l'histoire du monument.